SALDAC Suisse

Voyage de SALDAC Suisse au Pérou été 2023

Introduction : Afin de concrétiser et entretenir la relation étroite avec les producteurs que nous mettons en avant dans notre démarche commerciale, SALDAC Suisse a pu financer un voyage de 2 semaines à la rencontre de plusieurs coopératives péruviennes durant l’été 2023. Nous avons notamment rencontré les coopératives Pangoa (cacao et café), El Palomar (café) et Higland Coffee (produits issus de fruits).

Contreforts amazoniens des Andes

Nous allons vous résumer ici les points qui semblent les plus pertinents à partager avec les partenaires de SALDAC Suisse et les consommateurs finaux.

Ce qui suit n’est pas une analyse d’expert mais la synthèse d’un témoignage. Le but est de planter le décor et d’y donner un peu de consistance. Si vous voulez savoir qui parle je vous renvoie ici (lien vers la présentation de Maxime). Si vous voulez plus de profondeur et de retour d’expérience je vous renvoie vers le site de SALDAC France (https://saldac.com/nos-objectifs/#historique). Si vous cherchez des vérités absolues, continuez votre chemin….

Le Pérou : C’est un immense pays aux nombreuses zones climatiques. Nous avons essentiellement eu affaire avec des agriculteurs œuvrant à l’est des Andes, dans les contreforts montagneux de l’Amazonie. Les conditions de vie y semblent agréables et une certaine modernité est clairement accessible à une partie non négligeable de la population (téléphones portables, internet, véhicules motorisés, pharmacies, routes goudronnées, tourisme,….). Néanmoins, il faut admettre que la population paysanne de ces contrées se contente de peu. Voir de très peu. Les habitations hors des centres urbains sont pour la plupart très sommaires, offertes aux 4 vents, petites et souvent reculées. En particulier pour les producteurs de café dont les cultures sont éparpillées dans la montagne.

Entrée du village de San Chirio Palomar. lieu de naissance de SALDAC.

Récolte dans une plantation de café d’un coopérateur de El Palomar. Culture de café sous forêt de pins.

Nos interlocuteurs : Nous n’avons pas vraiment eu accès à toute la gamme de personnalités composant la structure sociale de ces milieux paysans mais plutôt la frange la plus active, dévouée ou éduquée. Il me semble que cela est normal et se passe de la même manière chez nous. On présente le meilleur en premier et les personnes motivées sont souvent celles qui ont le plus à gagner et qui comprennent le mieux les enjeux. Je tiens à souligner que la présences de jeunes femmes, éduquées et bien formées, s’observe dans toutes les coopératives que nous avons visitées, et à des postes clés (agronomie, suivi qualité, vente). J’ai trouvé cela très positif et rassurant.

Visite et explication des procédés de fabrication du beurre de cacao.

SALDAC Suisse, SALDAC France, Yvan (Nutri body) et sa femme, réunis autour des produits phares de l’entreprise Nutri Body.

Visite du lieu de transformation des fruits. Tout le travail est réalisé à la main et la mixité est de rigueur.

Nos interlocuteurs : Nous n’avons pas vraiment eu accès à toute la gamme de personnalités composant la structure sociale de ces milieux paysans mais plutôt la frange la plus active, dévouée ou éduquée. Il me semble que cela est normal et se passe de la même manière chez nous. On présente le meilleur en premier et les personnes motivées sont souvent celles qui ont le plus à gagner et qui comprennent le mieux les enjeux. Je tiens à souligner que la présences de jeunes femmes, éduquées et bien formées, s’observe dans toutes les coopératives que nous avons visitées, et à des postes clés (agronomie, suivi qualité, vente). J’ai trouvé cela très positif et rassurant.

Visite et explication des procédés de fabrication du beurre de cacao.

SALDAC Suisse, SALDAC France, Yvan (Nutri body) et sa femme, réunis autour des produits phares de l’entreprise Nutri Body.

Visite du lieu de transformation des fruits. Tout le travail est réalisé à la main et la mixité est de rigueur.

L’agriculture : Je suis moi-même issus du secteur primaire suisse (forestier bûcheron de formation), avec de nombreuses expériences du milieu agricole suisse. Actif professionnellement dans le domaine du jardinage et de l’arboriculture, j’ai un regard particulièrement attentif à ce qui touche les domaines de la production agricole et la protection de l’environnement. Malgré cela, au-delà des premières impressions, il m’a été difficile d’analyser correctement les problématiques concrètes vécues par les agriculteurs péruviens. Premièrement car le climat y est tellement différent du notre, que ce qui semble évident pour un Suisse, perd tout son sens là-bas. La vitesse de pousse des arbres par exemple est incomparable.

Visite des installations de la coopérative Pangoa avec le résponsable de tous les processus autour du cacao. Ici un séchoir.

Rencontre et présentation officielle de SALDAC à cette communauté de producteurs d’oranges.

J’ai vu des plantations de pins vieilles de 3 ans que j’aurai daté, avec mes yeux, à au moins 10-15 ans. D’autres, à l’inverse, sonnent très familières. Comme les problématiques liées à l’oïdium ou à la rouille (des maladie fongiques s’attaquant aux feuillages et présentes chez nous également). Cependant, il semble clair que la gestion globale au sein des coopérative est bonne est assure la promotion de bonnes pratique culturales. L’autosuffisance en engrais est privilégiée, l’utilisation de produits phytosanitaires est supervisée et des projet d’amélioration continue sont en cours. De plus, les coopératives que nous avons rencontrées apportent un fort soutient à la vie culturelle et sociale dans leurs régions. En plus des retombées économiques.

L’agriculture : Je suis moi-même issus du secteur primaire suisse (forestier bûcheron de formation), avec de nombreuses expériences du milieu agricole suisse. Actif professionnellement dans le domaine du jardinage et de l’arboriculture, j’ai un regard particulièrement attentif à ce qui touche les domaines de la production agricole et la protection de l’environnement. Malgré cela, au-delà des premières impressions, il m’a été difficile d’analyser correctement les problématiques concrètes vécues par les agriculteurs péruviens. Premièrement car le climat y est tellement différent du notre, que ce qui semble évident pour un Suisse, perd tout son sens là-bas. La vitesse de pousse des arbres par exemple est incomparable.

Visite des installations de la coopérative Pangoa avec le résponsable de tous les processus autour du cacao. Ici un séchoir.

Rencontre et présentation officielle de SALDAC à cette communauté de producteurs d’oranges.

J’ai vu des plantations de pins vieilles de 3 ans que j’aurai daté, avec mes yeux, à au moins 10-15 ans. D’autres, à l’inverse, sonnent très familières. Comme les problématiques liées à l’oïdium ou à la rouille (des maladie fongiques s’attaquant aux feuillages et présentes chez nous également). Cependant, il semble clair que la gestion globale au sein des coopérative est bonne est assure la promotion de bonnes pratique culturales. L’autosuffisance en engrais est privilégiée, l’utilisation de produits phytosanitaires est supervisée et des projet d’amélioration continue sont en cours. De plus, les coopératives que nous avons rencontrées apportent un fort soutient à la vie culturelle et sociale dans leurs régions. En plus des retombées économiques.

SALDAC s’informe sur le processus de fermentation du cacao. Des outils rudimentaires mais un savoir faire de pointe.

La coopérative Pangoa entretient depuis quelques années un conservatoire d’espèces de cacao indigènes (Criollo). Elle répertorie et sauvegarde dans cette plantation toutes les variétés présentes chez ses membres. Cela permettra peut-être de réimplanter des variétés indigènes là ou elles avaient été remplacées par des souches industrielles destinées à la production de masse.

Les questions des clients auxquelles nous pouvons répondre sereinement :

1. Les producteurs bénéficient-ils des prix d’achat élevés que paient les clients finaux ?
Oui. Il faut néanmoins comprendre et accepter que la durabilité de ces filières repose également sur la capacité des coopératives à réinvestir dans les moyens locaux de production et d’accompagnement. Donc n’oublions pas qu’une partie du coût de l’équitable va aux structures locales.

2. La production est-elle bio ?
Oui. Il y a du contrôle interne via les coopératives et il semble que la plupart des producteurs sont conscient de la valeur de cette engagement.

3. La qualité des produits issus des filières SALDAC est-elle supérieure aux filières standards ?
Oui, la plupart du temps, si on se réfère à des critères objectifs (cueillette sélective, variétés gustatives privilégiées, etc…).

4. Les filières sont-elles durables ?
Ce point est compliqué à résoudre, car dans une optique d’échange international, les conditions cadres ne sont pas maîtrisées par SALDAC. Les pandémies, les guerres ou encore les modifications législatives et réglementaires liées au changement climatique peuvent remettre en question la viabilité de projet tel que celui de SALDAC. Le Pérou ne consomme pas beaucoup de café ni de cacao, donc ces filières sont principalement liées aux possibilités d’exportations vers l’occident. SALDAC fait de son mieux pour pérenniser ses collaborations.

Rencontre d’un producteur de cacao particulièrement engagé et de sa plantation. De gauche à droite, Sébastien G. (SALDAC Suisse), Don Marcial (coopérateur Pangoa) et Maxime A. (SALDAC Suisse)

Parcelle incluse dans le programme «Gardiens de la forêt» un partenariat entre Pangoa et SALDAC. https://saldac.com/nos-filieres/cafe-pangoa-gardien-de-la-foret/

Présentation de Maxime

Introduction :
Aujourd’hui je suis codirecteur et gérant de SALDAC Suisse sàrl. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Je collabore de près ou de loin avec SALDAC depuis presque 20 ans, période ou j’ai rencontré Sébastien («fondateur» de SALDAC en Suisse). Je suis actif professionnellement chez SALDAC Suisse depuis 2019. J’ai toujours été convaincu du bien fondé de la démarche équitable appliquée par SALDAC et portée par Sébastien depuis que je le connais. Mais en dehors des beaux discours et des rapports d’activité des différents labels bio et équitable dont SALDAC fait partie, je n’avais jamais mis les pieds en Amérique latine avant l’été 2023. Voir le résumé de ce voyage ici (https://www.saldac.ch/saldac-suisse/#voyage).

Personne fatiguée mais heureuse.

Qui suis-je :
Né d’un père italien (région de Campanie) et d’une mère suissesse (fribourgeoise), j’ai grandi en région lausannoise et vis actuellement à Lutry avec ma femme et mes trois enfants. J’ai un parcours professionnel plutôt sinueux mais riche. Forestier-bûcheron de formation, je suis aujourd’hui gérant de SALDAC Suisse, indépendant jardinier-arboriculteur (https://www.jardinvivant.ch/copie-de-news) et père au foyer. 3 activités qui remplissent bien mes journées. J’ai longtemps fait de la musique Funk à un niveau semi-pro et c’est par ce biais que j’ai rencontré Sébastien à l’origine. (Voir mon linkedin si mon parcours pro vous intéresse)

Mon message aux clients de SALDAC Suisse
Je ne suis pas issus des filières du commerce ou de la finance. Je ne suis pas le meilleur vendeur. Ce que je souhaite c’est participer au maintient de SALDAC Suisse comme référence du commerce équitable en Suisse romande. J’aimerais également permettre à SALDAC Suisse de soutenir des agriculteurs européens et suisses qui s’impliquent pour la protection de l’environnement et le développement de filières équitable de proximité. J’aimerai continuer à représenter la qualité et la fiabilité du travail que SALDAC accomplit depuis 1999. Je souligne que le travail accompli par le fondateur de SALDAC, Kolia Arche, est le pilier autour duquel tout s’articule. Kolia est un homme qui aime ce qu’il fait et les gens avec qui il le fait. Il est le lien incarné entre les producteurs d’Amérique du sud et vous. Nous lui accordons toute notre confiance et le remercions pour son engagement infini. Merci Kolia, merci SALDAC. (https://saldac.com/nos-objectifs/#historique).